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Les tendances de l’immobilier en 2022

Découvrez les tendances de l'immobilier en 2022

L’offre et la demande :

En 2021, l'explosion des achats d'appartement et de maisons a mené à une augmentation des prix de vente de près de 7,4% pour les appartements et de plus de 10% pour les maisons. D’après une étude menée par la BPCE, le marché de l’immobilier en France va ralentir de 5% en 2022 .

Malgré les hausses des prix, le marché de l’immobilier ne s’est jamais suspendu même pendant le covid. Cette année-là, fut une année record au niveau des ventes réalisées sur 12 mois (plus de 1,2 million de ventes). Entre mai et avril 2022, 500 400 logements ont été autorisés à la construction (+85 900 en 12 mois). Dans la même période, il y’a eu près de 392 000 logements qui ont débuté leur chantier (+15600 en 12 mois).

Le covid-19 aura permis au secteur immobilier d'accélérer sa digitalisation en proposant notamment l'achat d'appartement en ligne !

L’exode urbain du covid 19 :

Après le covid-19, le télétravail s’est démocratisé au sein des entreprises françaises. Comme le télétravail s’est installé dans nos vies cela a permis aux travailleurs « urbains » de pouvoir travailler loin de leurs bureaux. Le covid-19 a permis aux gens des grandes villes de se rendre compte qu’ils ne vivaient pas dans un endroit adapté au télétravail, car trop petit ou/et parce qu’ils avaient de mauvaises connexions internet. Cela se confirme par l’exode urbaine que le marché immobilier a recensé.

Dans certains secteurs géographiques, les prix ont explosé ce qui a engendré des annulations de contrat. Dû à la hausse des prix, le Haut Conseil de la Stabilité Financière a pris des mesures afin de prévenir les risques de surendettement pour les foyers modestes.

Un environnement en constante évolution :

Depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine 51% des Français prévoyant d’acheter ou de vendre un bien immobilier se disent prêt à retarder l’achat ou la vente de bien. Du a l’inflation et la hausse des taux d’intérêt.

Au cours des dernières années, la conscience écologique collective s’est accentuée, c’est pourquoi l’état français va mettre des lois en vigueur afin de réduire la consommation énergétique des foyers français. La loi « Climat et résilience » rentrera en vigueur en 2025. Cette loi aura pour but d’interdire la location de bien immobilier classé G (450 kWh/m²/an). En 2028, la loi concernera aussi les biens ayant une l’annotation F. Le 1er septembre 2022 une loi a exigée à ce que toutes les habitations ayant l’annotation F ou G, devront réaliser un audit énergétique. L’audit énergétique permet de savoir le prix de la rénovation afin d’atteindre la note E. Le coût approximatif des travaux donnera une idée du coût de rénovation. Si un acheteur est intéressé par un bien, il pourra demander une réduction du prix en fonction du coût de la rénovation.

D’après Alain Tourdjman cette moins-value devrait aussi toucher le marché des appartements, ce qui obligerait certains bailleurs rencontrant des difficultés à financer leur rénovation énergétique à vendre à plus bas prix. Par suite de tous ces changements, les acheteurs deviennent de plus en plus exigeants. Nous constatons donc qu’avec le DPE et la hausse des taux d’intérêt que les prix vont chuter à cause de la demande qui est en baisse (environ 3%).

• Les achats de résidence principale (63,4 %)

• Les investissements locatifs (29,8 %) -2,3 % en un an

• Les achats de résidence secondaire (6,9 %) -6,3% en un an

Malgré toutes ces contraintes, le marché de l’immobilier français n’est pas en effondrement, mais plutôt en suspens après une année record. Nous constatons qu’avec la hausse des taux d’intérêt des prêts sur 20 ans, le marché a vu réduire son nombre de primo-acheteur pour laisser place à une catégorie d’acheteur plus aisée ayant déjà acheté des biens immobiliers par le passé.